Stop aux drogues numériques.
- dp
- 15 juil. 2019
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 mai 2020
(Temps de lecture : 8 secondes + 1 à 2 minutes selon l’intérêt que tu accorderas à l’article !)

Cela fait plusieurs semaines que je n’ai pas écrit le moindre mot sur mon compte Linkedin. Certains vont penser que je suis fainéant ! Que nini, ce silence était volontaire. Parfaitement assumé, il s’inscrivait dans une « cure de désintoxication » que j’ai décidée de suivre après avoir lu (puis vu) plusieurs interviews de Bruno Patino.
Ce monsieur - directeur éditorial d’Arte France, auteur d’un bouquin sur notre dépendance grandissante aux outils numériques («La civilisation du poisson rouge») - m’a fait touché du doigt la névrose obsessionnelle qui me rongeait. Car oui, maintenant je le sais, je suis atteint de nomophobie : une peur panique s’empare de moi lorsque j’égare mon portable - qui, finalement, est posé juste devant moi ! Au début, j’ai accepté ce mal (n’exagérons rien !) qui traduit (vous l’aurez compris) une addiction aux appareils numériques. Résigné, je me suis dis « boh, c’est pas très grave, tant que je ne suis pas un veilleur sentinelle* ! ».
Mais un élément d’analyse supplémentaire, révélé par Bruno P., a fini par me convaincre de ralentir sérieusement mes doses de drogue digitale. Selon mon nouveau mentor, le temps passé à scroller sur nos écrans signerait tout simplement la mort des (si précieux) « temps inutiles » ; ceux où l’on s’ennuie, mais aussi ceux durant lesquels nos cerveaux créent, imaginent, réfléchissent, rêvent... cui-cui-cui !!!
Oh mon dieu, mon addiction n’était donc pas si bénigne. Elle menaçait ma créativité. Il fallait que je réagisse.
Au début, j’y suis allé mollo : j’ai réduit l’usage du portable le soir devant M6 et ses programmes divertissants ! Soucieux de décontaminer mon entourage, j’ai aussi interdit à mes enfants de jouer plus de 6 heures par semaine à Fifa 2019 ! Et puis en réfléchissant, je me suis dit qu’il fallait aller plus loin : je me suis carrément privé des réseaux sociaux... et des émissions de TV (hormis celles diffusées par Arte, puisqu’elles sont programmées par Bruno P.).
Plus d’écrans, plus de moments d’inventivité volés, j’allais uniquement me concentrer sur la création de contenus... numériques. (!!!!) Maiiiis.... rrrrraaaahhhhh... Misère !!! Il ne fallut pas beaucoup de temps (je suis plutôt futé) pour comprendre que j’étais piégé : comment pouvais-je rejeter ce qui constituait la base même du métier qui me faisait vivre ; même si c’était chichement ?!
C’est à ce moment que m'est venue une idée génialissime : créer des contenus numériques capables de libérer la créativité qui est en nous... en vous. Des contenus, de surcroit, adaptés aux cerveaux des « gens d’aujourd’hui », c’est-à-dire qui ne captent pas votre attention plus de 8 secondes - temps maximal au-delà duquel, a priori, tout être humain décroche d’un contenu digital !
En voici un exemple. Consultez-le avec attention. C’est gratuit (pour cette fois).
Sinon, je vous laisse, je vais jouer... Euh, je vais surveiller mes enfants qui jouent à Fifa !!!
* Veilleur sentinelle est le nom donné à celles et ceux qui restent éveiller une partie de la nuit dans l’attente d’un texto important !
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