Il est libre Fabien...
- dp
- 27 sept. 2019
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Dernière mise à jour : 30 sept. 2019
(Temps de lecture : au moins 1 minute, en prenant ton temps)

Mardi soir dernier, j'étais à Mazamet (dans le Taaaarnnnn) pour prendre part à une soirée organisée par un club d'entreprises local. Mais attention, pas n'importe quel club d'affaire : il s'agissait du Club Bleu & Noir. Pas un de ces BNI où tu comptes ton temps, tes cartes de visites distribuées et le nombre de "prescriptions" que t'as "grattées" pour tes partenaires ! Non, là c'était bien plus détendu, à la cool, entre amoureux de la bougnette (charcuterie du coin) et supporteurs-businessmen (et women) du Sporting Club Mazamétain (qui remonte en 1er division amateur cette saison).
Pour fêter la rentrée, les boss du clan bleu & noir avaient eu la très bonne idée d'inviter Fabien Pelous pour parler des relations (évidentes) entre le business et le rugby. Et très franchement, sans flagornerie aucune, son intervention a été à la hauteur de son (presque) double mètre. On peut dire que l'ancien capitaine du XV du coq, ceinture noire de judo dans le privé, est tout aussi à l'aise avec un micro à la main qu'avec une paire de crampons (montantes) aux pieds... le protège dents en moins.
Perso, si j'assistais à cette soirée, c'était pour voir de mes propres yeux, celui que la presse britannique a classé parmi les 10 joueurs de rugby français les plus effrayants de l'histoire (!!!). J'étais aussi là pour présenter le site web et la vidéo que les présidents du club d'entreprise mazamétain (Manuel Blazquez et Domi Sène) m'avaient demandé de réaliser un soir d'été, au coin d'un brumisateur, attablés devant une bouteille de rosé.
Je me rappelle, je leur avais répondu du tac au tac :
"Et pardis que je suis prêt à donner un coup de main au club d'entreprise qui soutient le club de rugby de mon enfance, celui du grand Lucien (Mias)... Je suis des vôtres... Vous pouvez compter sur moi..."
Le lendemain, une fois la liesse noctambule retombée, j'avais rappelé mes deux acolytes pour leur préciser que j'étais concepteur-rédacteur et que ma spécialité était ("quand même, avant tout") la production de contenus rédactionnels. Pour autant, avais-je ajouté : "une parole donnée ne se trahit jamais, je vous ferai un joli petit site web et une vidéo qu'on n'oubliera pas... quoi qu'il m'en coûtera". Bien évidement, je savais que j'étais parfaitement en capacité de tenir mes promesses. Pas fou l'animal !
Alors là, j'entends déjà (au loin) les mauvaises langues s'offusquer de cette "fanfaronnade qui frôle l'imposture". Mais non, pas du tout les gars (et les filles aussi), vous faites fausse route. Je n'ai pas la prétention d'être un pro du web et de la vidéo. D'ailleurs quand cela le nécessite (et que le budget le permet), je n'hésite pas à m'entourer de talents avec lesquels je suis humainement compatible. Pour autant, il me semble que la curiosité, l'envie d'apprendre, et surtout la capacité d'adaptation ne sont en rien punissables. Si un concepteur-rédacteur ne peut pas savoir tout faire ou tout savoir (quoi que !?), rien ne lui est professionnellement interdit... en tous les cas, moi, je ne m'interdis rien... surtout pas d'expérimenter des choses (dans le digital hein !) et de sortir de ma zone de confort !
Ce n'est pas Fabien Pelous qui vous dira le contraire, lui qui après avoir suivi de études de kiné, est devenu rugbyman professionnel (joueur et manager), puis consultant rugby pour une chaine payante réputée, mais aussi patron d'hôtels et de restaurant(s), conférencier en entreprise et même, plus récemment, chroniqueur sur des championnats du monde de judo !!! Il est libre Fabien.
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